« Tani Malandi », cela signifie littéralement « argile blanche » en kibushi.
L’argile est fabriquée par l’action de piler, tamiser, modeler avant de la faire sécher.
Les divers usages du Tani Malandi : masques de beauté, médecine locale et rituels d’invocation des esprits.
L’extraction de l’argile blanche est uniquement faite à Chirongui. La carrière est de plus en plus exploitée au fil des ans.
L’exploitation intensive du site d’extraction fait désormais figure de risque pour cet héritage, ainsi que le manque de contrôle et, dans une autre mesure, le manque de relève pour faire perdurer la pratique qui risque de disparaître...
Des mesures de sauvegarde sont envisagées, d’autres d’ores et déjà mises en place : par exemple, des ateliers de découverte et d’initiation.
Le Tani Malandi est une richesse de la commune de Chirongui, et au-delà, une richesse du patrimoine culturel mahorais qu’il convient de préserver et de léguer aux générations suivantes.